
Auto Plus Classique
HS No. 40Le plaisir de la voiture ancienne à la portée de tous !
La belle époque
Au début des années 70, l’automobile commence à murir. Les moteurs anémiques à la fiabilité plus que douteuse, les freins de vélos et les directions de camions sont passés à la postérité. La course à la vitesse fait rage et on veut aller toujours plus vite et toujours plus loin. Avec les limitations de vitesse et la prise de conscience de l’insécurité au volant, freinage et confort s’améliorent alors au point que les autos de cette génération ne semblent pas antédiluviennes 50 ans plus tard. Et pourtant, leur charme reste intact. C’est l’époque du plastique, pour les pare-chocs comme pour les planches de bord, parfois lors d’intégrations maladroites, mais aussi des ambiances sportives avec des compteurs ronds, de l’aluminium et des leviers de vitesses qui passent du volant au plancher.…
Le cœur a ses raisons…
> 1962-1978 > Puissance maxi : 89 ch DIN à 6000 Tr/mn > Vitesse maxi : 165 km/h > Production : 572 646 exemplaires > Cote : à partir de 9 900 € Au début des seventies, la Giulia n’est déjà plus tout à fait une jeunette. Voilà déjà huit ans qu’elle fait rêver les parents en mal de sensations de conduite. Pour affronter une seconde décennie, elle va recevoir quelques coups de bistouri. D’abord en 1972 puis deux ans plus tard, recevant au passage l’appellation un brin pompeuse de « nuova ». Les chromes se font moins nombreux, le regard a perdu un peu d’agressivité. Pourtant, le charme opère toujours... Avec son allure haute sur pattes et ses pneus aux dimensions aujourd’hui inimaginables (165 de large et……
Enfant de béhème
> 1968-1975 > Puisbsance maxi : 100 ch DIN à 5 500 tr/mn > Vitesse maxi : 170 km/h > Production : 289 255 exemplaires > Cote : à partir de 12 000 € Avant de plonger dans l’essai d’une de mes BMW préférées, commençons par un peu d’histoire. Car au même titre que la 205 a sauvé Peugeot, le coupé 02 et la berline dont il dérive ont sorti BMW d’un très mauvais pas. Alors que la marque faisait le grand écart entre la puce Isetta et la majestueuse 502, en passant par la sylphide 507, les finances n’étaient pas au beau fixe. Mais voici qu’arrive en 1962 la « Neue Klasse ». Cette berline 1500 est motorisée par un tout nouveau 4 cylindres 1.5 à simple arbre à…
Un groin de folie
> 1978-1987 > Puissance maxi : 36 ch DIN à 5 500 tr/mn > Vitesse maxi : 124 km/h> Production : 1 254 390 exemplaires > Cote : à partir de 3 000 € Avec son fameux groin de suidé et son postérieur rebondi, elle n’obtiendra sûrement jamais le premier prix de beauté, c’est un fait. Mais avec le temps, on peut au moins lui reconnaître une personnalité et, pourquoi pas, un certain charme. C’est mon cas. Je vais donc tenter de vous convaincre. La Visa n’a pas eu une enfance facile. En passant sous la coupe de Peugeot en 1974, Citroën a en effet dû revoir son projet de citadine polyvalente et y adapter des pièces de la nouvelle maison mère. À commencer par la plateforme…
Un concentré de citron
> 1970-1986 > Puissance maxi : 59 ch DIN à 5 750 tr/mn > Vitesse maxi : 151 km/h > Production : 2 473 499 exemplaires > Cote : à partir de 2 500 € Depuis l’arrivée de la populaire 2CV après la Seconde Guerre mondiale, la gamme de Citroën comporte un trou béant en son centre. Certes, les ID puis DSpécial ont un peu comblé le fossé qui séparait la grande DS des modèles bicylindres, mais de 4 à 10 CV, la firme du Quai de Javel ne proposait absolument rien à ses clients. Gênant, n’est-ce pas ? Autant dire que lorsque la GS apparaît au printemps 1970, la petite dernière est plutôt attendue. Avec ses lignes aérodynamiques et sa suspension façon DS, elle séduit…
Invitation au voyage
> 1955-1975 > Puissance maxi : 115 ch DIN à 5 500 tr/mn > Vitesse maxi : 174 km/h > Production : 1 330 755 exemplaires > Cote : à partir de 13 000 € Bien que tombé dans les Renault quand j’étais petit, je dois le confesser, la DS m’a toujours subjugué. Enfant, j’adorais m’installer sur sa banquette moelleuse pour profiter de la route… Sans avoir mal au cœur ! Contrairement à une légende tenace qui voudrait que l’on y soit toujours malade à l’arrière. Quelques années plus tard, installé à la mal nommée “place du mort” au côté d’un ami passionné de la DS, j’avais été impressionné par sa tenue de route et son confort remarquables lors d’un long trajet entre mes terres corréziennes et…