Marie Claire HS

Jécris ces lignes à quelque six cents kilomètres de la rédaction. J’ai abandonné travail, famille, ami es, animaux, pour crapahuter dans le Vercors. Avec un seul doute: la fiabilité du réseau internet. Pour le reste, aucun remords à laisser le quotidien derrière moi. Cette semaine m’appartient. Une démarche égoïste ? Non. Quand je rentrerai, tout le monde y aura gagné. Je serai une meilleure collègue, compagne, fille, amie. Après une semaine de randonnée, je reviendrai en pleine forme. « Douce pour les articulations, la marche convient à tous les niveaux de forme physique. Elle améliore la santé cardiovasculaire, renforce les muscles, et favorise la santé mentale», rappelle Valérie Orsoni, coach sportive et nutrition (p.42). J’ai donc largué les amarres pour me reconnecter à mon corps malmené et le remettre en…

1. Des soins lifestyle Emilie Oberg, fondatrice de Sporty & Rich, puise son inspiration au sein des clubs de sport américains huppés des années 90. Elle propose désormais une ligne de cosmétiques tout aussi désirable que ses vêtements. Lait nettoyant, brume vitaminée, crème mains, baume multi-usages et huile corps nourrissante : les formules sont naturelles, simples et efficaces. Sporty & Rich, à partir de 28 € la crème mains, sur sportyandrich.com 2. Un sac baroudeur Le fourre-tout de Vanessa Bruno fait peau neuve : toujours aussi pratique, on aime ses nombreuses poches, sa toile pastel, ses anses renforcées. Cabas Multipoches grand modèle de Vanessa Bruno, 345 €, sur sarenza.com 3. Des icônes revisitées Conçues à l’origine pour protéger les yeux des pilotes de l’U.S. Air Force, les lunettes aviateur…

«Le temps passe vite, ne laissez pas vos enfants le perdre avec une routine de soin en dix étapes », conseille la marque Kiehl’s dans un post Instagram le 22 mars dernier. En illustration, la photo d’une petite fille dégustant une glace accompagnée du slogan «La seule crème anti-âge que les enfants devraient acheter». L’objectif de cette campagne? Répondre au phénomène baptisé «Sephora Kids»: au rayon soin des magasins du même nom, des ribambelles de collégiennes s’extasient désormais devant les packagings sophistiqués de marques a priori loin des capacités de leur porte-monnaie et, surtout, des besoins de leur peau. À l’origine de cette tendance relayée en boucle par les médias hexagonaux, les réseaux sociaux, et plus précisément TikTok, le favori de cette tranche d’âge. Cette génération a découvert en 2022…

Votre livre apporte un éclairage nouveau sur l’anorexie, qui n’est aucunement liée aux canons de beauté souvent incriminés. Les choses sont bien plus complexes. Il existe de nombreuses théories : ce trouble alimentaire serait génétique, trouverait son origine chez la mère, chez le père. Rien n’est tout à fait faux ou vrai, selon l’histoire personnelle de chacun. Notre terrain peut être propice ou pas à l’installation du trouble, être émotionnel ou siéger au niveau du ventre. Moi, je n’ai jamais été sensible aux canons de beauté ni obsédée par l’idée de maigrir. J’étais surtout très dépressive, très mal depuis l’enfance, avec des troubles du spectre autistique et une immaturité émotionnelle. Je n’avais pas conscience de mon corps, je me sentais en décalage avec la vie en général. Le ventre et…

Impossible de passer à côté : dès l’arrivée des beaux jours, des jeunes hommes s’entraînent dans les parcs ou les lieux publics. Indifférents aux passants, en sueur, ils enchaînent pompes et abdos chrono en main. Ce sont des adeptes du street workout, l’entraînement de rue. Mais ce programme exigeant est souvent complémentaire de celui qu’ils effectuent dans leur salle de sport. Selon le baromètre 2022 UCPA-Crédoc sur les loisirs sportifs, 43 % des 16-25 ans pratiquent la musculation de manière régulière. Un chiffre considérable, loin devant les sports collectifs (foot, basket), qui ne totalisent que 28 % de pratiquants. Il y a quelques mois, Instagram s’est affolé en voyant Timothée Chalamet poster des photos de ses tout nouveaux muscles. L’acteur hollywoodien le plus en vue du moment, célébré pour donner…

Les hashtags et commentaires «I’m not ugly, I’m just poor » (« Je ne suis pas moche, juste pauvre ») ou « I’m not ugly, I’m just broke » (« Je ne suis pas moche, juste fauché·e») ont fleuri sur la toile et les réseaux sociaux, avec à l’appui des photos comparatives du clan Kardashian, de Rihanna ou encore de Bella Hadid avant et après la célébrité. Des images pour remettre les points sur les i et se rassurer sur sa condition d’être humain «normal». La perfection esthétique, ça s’achète, souvent très cher. Si les signes extérieurs de beauté – le maquillage, la manucure – sont plus que jamais accessibles à tous, changer véritablement son physique reste le privilège des gens riches. « Les personnes qui ont très peu de…